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“corde vocali” naî t de la rencontre entre giada for te et pauline guerrier, pour explorer l’identité humaine dans sa formation. à par tir de planches anatomiques de cordes vocales esquissées par l’ar tiste, giada for te et pauline guerrier, modélisent , avec leurs médiums respectifs, l’organe de la phonation. la puissance évocatrice et symbolique de la voix réside dans le fait qu’elle est constitutive de l’identité. elle est le reflet de l’âme, l’empreinte de nos émotions. cet te collaboration nous incite à bouleverser notre vision personnelle et considérer une personne au–delà de son physique et de l’évidence. giada et pauline por tent un regard sur l’existence. à travers leurs visées ar tistiques et symboliques, elles interrogent l’identité dans ses formes les plus intimes: le corps et la voix.
pauline guerrier par son approche méditative questionne elle aussi et continuellement les champs de l’identité, du corps et de l’esprit . ses créations met tent en lumière les rappor ts humains au temps, à l’espace et aux origines. « rendre visible l’invisible ». les fresques corde vocali, entièrement réalisées à la main at testent d’une étude presque scientifique de la physiologie du larynx. les dif férents profils exposés révèlent une approche tridimensionnelle magnifiant les cavités de résonance, les ondulations et les formes de cet te par tie du corps, par ailleurs for tement complexe.
pour la réalisation de ces oeuvres, pauline, utilise et interprète les tissus d’archives for te_for te, soigneusement sélectionnés par ses soins. les matières brutes et rigides mais aussi soyeuses et fragiles sont autant d’allusions aux tissus qui tapissent l’anatomie. elle por te un regard vif et pour tant délicat , faisant écho aux vibrations des plis vocaux, tentant d’en ôter les mystères. ce travail présenté sous la forme de panneaux entre décors et tableaux, à la recherche de paysages abstraits empreints de courbes et de lignes symbolisent eux aussi, la voix, le son, la nature et la vie. les 14 tableaux se lisent en 3 scènes: la naissance, la mue, l’acceptation. d’abord des tableaux uniques d’environ 2 mètres de hauteur, puis des compositions de plusieurs panneaux créant des fresques dépassant jusqu’à 5 mètres de large pour cer taines et 4 mètres de haut pour d’autres. chaque bande de tissu, précisément déchirée puis minutieusement plissée et assemblée par couche, forme autant de lignes de fuite qui parcourent ces frises monumentales et dessinent avec subtilité les aspérités et la beauté des cordesvocales.
la naissance
acte 1, scène 1, tableau 1, 2019
acte 1, scène 1, tableau 2, 2019
acte 1, scène 1, tableau 3, 2019
triptyque réalisé à la main avec les tissus d'archives forte_forte:
laine, organza, soie, coton.
assemblage sur bois.
dimensions des oeuvres: 147 x 192 cm
la naissance
acte 1, scène 2, tableau 1, 2019
acte 1, scène 2, tableau 2, 2019
dyptique réalisé à la main avec les tissus d'archives forte_forte:
laine, organza, soie, coton.
assemblage sur bois.
dimensions des oeuvres: 180x240 cm
la mue
acte 2, scène 1, tableau 1, 2019
acte 2, scène 1, tableau 2, 2019
acte 2, scène 1, tableau 3, 2019
acte 2, scène 2, tableau 4, 2019
polyptyque composé de quatre œuvres
réalisé à la main avec les tissus d’archives forte_forte:
laine, organza, soie, coton.
assemblage sur bois.
dimensions 130x190 cm
l’acceptation
acte 3, scène 1, tableau 1, 2019
oeuvre réalisée à la main avec les tissus d’archives forte_forte:
laine, organza, soie, coton
assemblage sur bois
dimensions 155x217 cm
l’acceptation
acte 3, scène 2, tableau 1, 2019
acte 3, scène 2, tableau 2, 2019
acte 3, scène 2, tableau 3, 2019
acte 3, scène 2, tableau 4, 2019
polyptyque composé de quatre œuvres
réalisé à la main avec les tissus d’archives forte_forte
laine, organza, soie, coton.
assemblage sur bois.
dimensions des oeuvres: 114,5x206 cm
giada forte, imagine une collection se jouant des stéréotypes féminins et masculins, proposant ainsi une extension du corps à la frontières des deux identités, une enveloppe intime et sensuelle. la capsule corde vocali qui se compose de 14 pièces, sublime et détourne les vêtements iconiques de la femme et de l’homme. les vêtements sont déconstruits et recomposés: l’intérieur vit à l’extérieur, l’imperceptible se dévoile. on devine une imper fection dans les finitions ar tisanales, une confection qui témoigne d’une humanité. les jacquards tissés en lin, la toile de coton mal filée, l’organza de soie, la popeline craquante...autant de matières naturelles et contrastées confessant de leur authenticité. dans les transparences, les fibres des tissus se superposent à celles de la peau afin de donner vie à des formes. le trench d’homme est vu comme une allégorie: épaules destructurées, fait de lin et de soie, il s’habille de manches transparentes en organza.
ce jeu de matières dissonant échappe à toute classification, la finesse s’oppose à la robustesse. les couleurs nous plongent dans des nuances sourdes telles que le bleu nuit et le noir en opposition aux notes féminines comme le cipria et l’écru. l’iridescence en reflète l’éclat lorsque les arabesques, imprimées et brodées, racontent le mouvement des oeuvres de pauline. une symphonie visuelle qui exalte une forme de liberté et suggère le respect et l’élégance d’un genre ni masculin ni féminin.
la chemise évasée
“l’innocence”
7458_my shirt
chemise en organza de soie avec col rayés en lurex et volants.
composition organique de teintes et de couleurs.
les pantalons pour hommes
« liberté d’être »
7453_my pants
pantalon coupe masculine en georgette de viscose avec bandes de smoking en satin. poches en mousseline de soie dorée.
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le body en lamé
“le corps”
7457_my top
body stretch en jersey lamé avec détails de coupe brute.
la chemise en tulle
“le reflet de l’âme”
7460_my shirt
chemise en tulle avec bordure à coupe brute; sur le cou, « froissé » en gaze flammée et
mousseline plissée irisée.
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la jupe en tulle
« la réflexion »
7461_my skirt
jupe en tulle irisé et en mousseline de soie avec patchwork. bande de ruban de coton
avec détail en organza.
le gilet en organza
« l’imperceptible »
7455_my jacket
gilet en organza en satin cloquet de soie.
l'intérieur vit à l'extérieur.
la jupe plissée
« les vibrations »
7459_my skirt
jupe plissée en soie aux motifs entrelacés, comme dans l’œuvre de l’artiste : soie habotai,
mousseline de lurex, satin cloquet, gaze flammée.
la veste masculine
« le dualisme »
7451_my jacket
veste masculine en toile malfilé, détails intérieurs en organza avec garniture en fil métallique.
la chemise de smoking
« l’imperfection,
la masculinité et la féminité se rencontrent »
7454_my shirt
chemise en popeline de coton rayé, détail en soie irisée travaillé avec des micro-plis.
manchettes asymétriques, en soie et gaze flammée.
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le pantalon tailleur coupe homme
« l’identité »
7452_my pants
pantalon masculin emblématique en soie cloquet avec détails de smoking. ceinture intérieure faite à la main en organza et jacquard.
à la taille, corde tannée couleur café et plissé irisé.
la jupe en organza
« la fragilité »
7456_my skirt
jupe en organza plissé soleil avec bordure à coupe brute.
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la robe irisée
« la voix »
7463_my dress
robe longue en mousseline de soie et lurex avec motif imprimé inspiré de « la naissance »
de pauline guerrier.
le trench en jacquard
“l’introspection”
7450_my coat
trench-coat masculin en jacquard en lin des flandres avec manches en organza de soie et
garnitures vestimentaires; fleur faite à la main sur le revers et ceinture tissée.
la robe chemise
« l’émotion »
7462_my dress
robe en voile de coton avec jupe à volants en organza de soie. broderie biologique avec
des fils de lurex et de coton, imprimé sur organza. motifs également reprises par pauline
guerrier.
dans un espace façonné par les oeuvres et les vêtements, erwin aros combine la voix et l’expérience visuelle; c’est une invitation à explorer l’identité personnelle. la performance – pensée comme un parcours initiatique, sera composée de 3 par ties extraites de 3 oeuvres: «l’humana fragilità» de monteverdi, «tis nature’s voice» de henry purcell et «la barcheta» de reynaldo hahn. accompagné par un piano, erwin arosarrangera ces 3 airs de manière à n’en faire qu’un seul, il propose une musique contemplative où la voix (contreténor), haut perchée dans les aiguës, est comme suspendue. cette expérience sonore vient mettre en abîme et lier chaque composante de l’exposition. ainsi, ce récital explore des sujets contemporains avec des codes classiques.
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